Monday 4 November 2013

LA GUERRE SINO INDIENNE


En 1962, la guerre est arrivée aux frontières indiennes. La nouvelle armée de l'Inde indépendant est envoyée au NEFA (la région nord-est) près du bord de la Chine, afin de défendre le pays récemment libéré, contre l'invasion chinoise. Mon grand-père était un des militaires qui ont décidé de continuer de servir dans l'armée de la nation après qu'elle était livrée de l'esclavage des Angleterres. Il faisait partie, donc, de la force qui est délégué à lutter contre les Chinois.
Quand la guerre a éclaté, mon grand-père est stationné à Rourkee, une petite ville au nord de l'Inde. En attendant la nouvelle, il est parti immédiatement à la frontière, selon ses ordres. Sa jeune famille s'est débrouillé. Sa femme et ses deux fillettes les plus jeunes qui sont encore chez eux (les deux fils adolescent sont allés en internat) faisaient les valises et partaient à la ville de Chennai au sud de l'Inde, où les relations de mon grand-père habitait.
En attendant, les militaires, y compris mon grand-père, sont commandés de rejoindre l'action au front de la guerre. Le camp est situé à l'altitude de 6096 mètres au-dessus du niveau de la mer. À la distance de six kilomètres et demi du col de la montagne, la compagnie s'arrêtait. Il faisait vraiment trop froid là-bas, c'est vrai, mais le manque d'oxygène dans l'air était le plus grand problème pour les soldats qui sont, pour la plupart, natifs des régions d'un climat chaud. À cause du manque de l'oxygène il devait mettre deux fois l'effort pour la moindre chose. 
Les soldats ont placé ses tentes et établis le camp. Puis, crevées par ses efforts, ils sont passés la journée dans le lit, parce que ses poumons ne sont pas encore habitués à l'air raréfié de haute montagne. Les petits brasiers plein de charbons ardents sont sanglé du ventre entre les sous-vêtements et l'uniforme pour se réchauffer.
De l'autre côté de la frontière, les Chinois faisaient le linguiste. Ils lançaient les insultes en hindi (la langue officielle de l'Inde).
« Salopards ! Sales bêtes ! » ils crieraient en hindi.
De son part, les Indiens répondraient aussi avec les insultes variées en hindi, dès que les Chinois semblaient comprendre cette langue. Mon grand-père le rappelle, mais sans se fâcher. Quand deux pays qui s'opposent partage la même frontière, c'est normal pour les soldats montés à la garde de lancer les insultes vers l'ennemi. Les vieux soldats le sauvent bien et il ne le prend pas au sérieux.
Mon grand-père le quartier-maître est chargé de préparer les repas pour tout le monde. Ce n'était pas si simple. Tout d'abord, il lui fallait obtenir les ravitaillements. Le camp est située dans les hautes montagnes, dans une région où les vivres sont parachutés. Ils roulaient vers le bas des montagnes et les soldats devaient les chercher et rapporter à la cuisine. Mon grand-père a détaché les soldats pour récupérer les vivres qui sont parsemé autour des montagnes.
Quand l'armée faisait parachuter les vivres, il devait prendre les précautions. Les citronnelles géants tombaient par terre avec une force redoutable. Si ces « bombes-légumes » atterriraient à la tête, ils pouvaient faire les morts. Les tomates aussi, elles tombaient par terre, mais avec les conséquences moins dangereuses. Il y avait aussi la question de la viande. Il pleuvait de chèvres - entre les vivres qui sont parachutés, il y avait les animaux vivants qui descendaient du ciel en bêlant. On devait les capturer, ramener à la cuisine et abattre avant qu'on pût commencer à préparer la cuisine.
Mais la pluie prenait parfois une forme plus agréable. Le rhum en bouteilles plastiques tombait assez souvent et les militaires chanceux qui sont en service pouvait en profiter. Pas mal de gens sont prêts à faire la tâche désagréable d'aller au loin, de traverser une distance de plusieurs kilomètres sur le terrain cahoteux et de chercher de partout afin d'être récompensé de ce prix précieux.
« Monsieur, j'offre mes services pour collectionner les vivres ! Choisissez-moi ! » les soldats diraient avec enthousiasme.
À la fin, pourtant, ils n'avaient pas la chance de combattre les Chinois. Mon grand-père, sévèrement déçu, l'a décrit d'un ton dédaigneux.
« On n'a rien fait là-bas - on n'a que retournait. »
Les soldats sont renvoyés à la région de Sikkim à nord-est et ils sont retournés chez eux.
C'était comme ça que mon grand-père faisait une petite partie de la grande guerre contre les Chinois.
Pour conclure, il me semble que la vie nous force à chercher notre bonheur. Ce que nous semble épouvantable cache souvent la félicité inattendue. Les gens rare qui ne les permettent pas de leur faire peur pourraient retrouver les expériences formidables. L'espérance de la joie la fait arriver.
Mon grand-père, un gars qui vient du sud de l'Inde, d'une famille où personne n'a jamais, même dans ses rêves les plus fous, penser de sortir de la région où l'on a grandi, est venu tout autour du monde et il est devenu ainsi le capitaine K.K.V. Waran, un officier avec les décorations militaires pour le service exceptionnel et les actes de courage.
C'est une histoire vraie, une histoire de cran et d'endurance. Mais je dirais que c'est plus qu'un conte simple de la guerre et de survie. C'est plutôt une histoire de bonheur et de la chance. La vie de mon grand-père fait preuve que la fortune sourit aux audacieux. Elle nous démontre en pratique, comment les situations difficiles, voir terribles, pourraient nous mener à la gloire. Ayez la bonne humeur et le courage quoi qu'il arrive - le destin vous fera le bonheur.

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Saturday 26 October 2013

LE PARADIS

   En guerre, ça ne suffit pas de conquérir les territoires. Il faut également les garder. La 5e Division indienne de l'armée britannique est envoyé à l'île de Surabaya en Indonésie ce qui était récemment saisi de Néerlandais. Les indiens y sont allés dans le but d'occuper le territoire et d'empêcher sa reprise par l'ennemi.
Les hollandais se sont enfuis, mais ses maisons luxe et ses superbes voitures néerlandaises sont léguées. Le mess était un vrai palais ! La plupart des hommes, avaient chacun sa propre voiture, qui les est donnée pour la durée de son séjour à Surabaya. La voiture de mon grand-père était un Chevrolet bleu en parfait état. Sur l'île, il n'avait pas grand-chose à faire. Le jeune Waran, l'intendant, passait le temps en faisant les promenades en voiture à long du bord de la mer. Il traversait parfois une distance d'environ 97 kilomètres en une seule excursion.

Les militaires se régalaient des luxes qui sont laissés sur ce petit paradis par l'ennemi. Mon grand-père était quartier-maître, chargé de la gestion de tout le ravitaillement. Il avait toutes les dépouilles de la guerre sous la main. Les entrepôts sont bourrés de petits gâteries - les cigarettes de la grande marque Woodbine, les meilleures whiskies écossais et le favori de mon grand-père, le lait doux en boîtes. La situation s'accordait avec la nature généreuse de mon grand-père. Il distribuait les cadeaux aux militaires avec impartialité, afin que tout le monde pouvaient en profiter. Il est devenu très vite l'homme le plus populaire entre les militaires !

Les indiens devenaient amis avec les habitants de l'île. Les commerçants les aimaient particulièrement parce que les militaires achetaient la soie chinoise, les bijoux d'or et les choses qui sont comptées comme les luxes à ce temps-ci, par exemple, les boissons gazeuses. Grâce aux tout ce qu'était disponible gratuit, les militaires indiens avaient assez de monnaie à dépenser. De plus, l'ennemi a laissé beaucoup d'argent dans leurs coffres-fort. Cet argent, qui est inclus dans les dépouilles de la guerre, n'est jamais documenté, selon les traditions militaires. 
 Il y avait trop d'argent et les soldats ne sont pas autorisés de le ramener chez eux. Ils devaient donc le dépenser pendant son séjour sur la belle île tropicale de Surabaya. Les indiens passaient le temps en faisant le shopping. Ils ne marchandaient pas - en revanche, ils offraient aux vendeurs plus d'argent que leur a demandé. Mon grand-père m'a raconté les exemples amusants de la conversation typique entre un marchand et un soldat indien posté à Surabaya.
« Combien ça coûte ? » un soldat demanderait.
« C'est 200 » le marchand natif répondrait.
« Voilà 300 - non, 400 ! Faites-vous plaisir ! » Le soldat dirait gaiement.
En fait, quand il faisait temps de partir, les peuples indigènes pleuvaient à cause de perdre ses meilleurs clients. « N'allez pas ! Restez ici, ne partez pas ! » Ils priaient, les larmes aux yeux.
La plupart des soldats ont des souvenirs tristes de la guerre. Mon grand-père, qui a cent quatre ans maintenant, est un de rare hommes qui revenait de la deuxième des guerres effroyables qui enveloppaient le monde en XIXe siècle, avec quelques souvenirs heureux. Il se rappelle bien le temps qu'il a passé à Surabaya pendant la guerre et il pense avec affection de cet âge d'or.
Les soldats sont évacués par avion de Indonésie à l'aéroport de Calcutta en Inde. Dans les années quarante seulement les riches pouvaient voyager par avion en Inde. Une expérience incroyable pour un militaire indien qui n'était ni millionnaire, ni royale !
On peut prédire que la vie d'un soldat qui vient d'une nation esclave sera dure. On dirait qu'un homme qui est allé lutter contre un ennemi formidable dans une guerre qui avait une ampleur mondiale se trouverait en enfer. Au contraire, mon grand-père a eu la chance de vivre comme un roi à une île de beauté sublime, presque éthérée. Cela fait preuve que rien n'est impossible dans la vie. On peut achever le bonheur n'importe où, n'importe quand, quoi que soit l'état du monde.

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Thursday 10 October 2013

L'AIR DE LA GUERRE

La compagnie qui partait de l'Inde il y avait quarante-cinq jours, est arrivé enfin à sa destination. À la Birmanie, les militaires indiens ont trouvé les meilleures conditions de vivre. La fortune sourit aux audacieux. Mon grand-père, l'un des hommes le plus audacieux du monde, se trouvait dans une situation agréable, malgré qu'il soit en plein milieu de la guerre.
Il me faut spécifier ici que le jeune quartier-maître Waran, après avoir traversé les dures épreuves, se contentait de peu. Les petits bonheurs qui nous semblent normale en nos jours étaient de petites gâteries de ce temps où tout le monde endurait des privations. Dans une petite ville près d'un Pagaoda - ça veut dire un temple bouddhiste - à l'intérieur de la Birmanie, les militaires se trouvaient dans une situation beaucoup mieux que ce qu'ils attendaient.

Les nombreux immigrés d'origine indienne habitaient là-bas. Ils venaient de Kérala, au sud de l'Inde - la même région d'où mon grand-père est venu. Comme la plupart des Malayalees (les habitants de Kérala sont ainsi appelés) hors de son habitait naturel, les immigrés sont entrés dans le secteur alimentaire. Les Malayalees qui vivaient en Birmanie ont le sens des affaires, donc ils préparaient les plats indiens et allaient les vendre aux militaires indiens le dimanche matin. Chaque dimanche, les femmes arrivaient avec spécialités de la région du sud de l'Inde, par exemple, les boulettes de pâte font du riz et haricots sec, cuits en vapeur (les « idlis ») et les crêpes salés font de même pâte (les « dosas »), parfois bourrés d'un mélange épicé de pommes de terres (les « masala dosas
»).
Mon grand-père prenait le galon encore à ce lieu, une circonstance qui a apporté une félicité spéciale à cette période de son expérience de la campagne de Birmanie. Il est devenu intendant. Son meilleur ami, 
Major Bali, était son supérieur.
L'accommodation était beaucoup mieux pour les deux hommes du rang le plus supérieur. Ils partageaient un paillot en place des tentes auxquels ils se sont habitués. De plus, une unité de défense antiaérienne est stationnée de l'autre côté du mur de démarcation. Les soldats pouvaient détendre alors, en se sentant bien sécurisés contre les attaques aériennes par les bombardiers allemands.
Mon grand-père, qui a la tendance ignorer ce que lui ne plaît pas, se rigolait dans ce cadre plaisant. Malheureusement, le temps change tout. Le bonheur parfait ne dure pas éternellement.....

Il était un bon matin de dimanche. Le jeune intendant Waran et son ami le major Bali s'asseyaient hors de son paillot et prenaient son petit déjeuner. C'était un jour férié et il n'était rien à faire. Les deux hommes se doraient au soleil en mangeant les « masala dosas » achet
és d'une immigrée Malayalee. Dans le ciel, sept bombardiers marquaient avec insigne de l'armée indienne les survolaient et ils les regardaient, les bras croisés.
Tout d'un coup, les sept bombardiers descendaient et commençaient à bombardier en piqué le camp indien. Les premières des explosions des bombes lâchaient sur l'unité l'a pris par surprise. L'intendant Waran et major Bali ont laissé tomber son petit-déjeuner et se sont dépêchés aux tranchées. Ils se cachaient dans les tranchées jusqu'aux bombardiers sont partis.
Les batteries antiaériennes situés de l'autre côté du mur ne les ont pas protégés, parce qu'ils ont été dupés par l'insigne indien sur le fuselage des avions. En fait, l'insigne indien a été peint exprès sur les bombardiers allemands par l'ennemi afin de tromper les indiens. L'unité de défense antiaérienne est bernée par le camouflage. Lorsque l'unité devinait la stratégie des Allemandes, les bombardiers ont disparu.

Ce trucage a fait tant de destruction que soixante-dix ans après, mon grand-père n'arrive pas encore à le discuter. Le camp indien a été complètement démoli. Dans quelques minutes, vers trente véhicules sont brulés. L'attaque a fait vingt morts. Quand mon grand-père sortait de la tranchée, il trouvait qu'il était l'un des rares qui sont rescapé le bombardement. Le paillot est aplati et tous ses biens matériels, qui était dedans, sont détruits. L'intendant Waran, qui travaillait dans le rôle de quartier-maitre, pouvait facilement procurer de l'entrepôt un autre uniforme et les accessoires. Impossible d'ainsi remplacer les amis et les collègues.

En fait, il avait de la chance. Il aurait pu être à l'intérieur du paillot quand le camp a été bombardé.


Et mon grand-père arrivait à survivre le bombardement par les Allemands dans la Deuxième Guerre Mondiale.


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Saturday 5 October 2013

À L'ATTAQUE !

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, c'est normal pour les militaires de se trouvait en butte aux attaques. Mon grand-père a une histoire peu commune de l'expérience de combattre l'ennemi.
Ce jour-ci, mon grand-père a conduit le camion toute la journée. Il est arrivé enfin au camp à 18 h, complètement crevé. Il est justement arrivé que le commandant lui appelait.
« Waran ! On n'a plus d'essence. Allez le chercher du point POL »
Le point POL (Petrol, Oil and Lubricant) est un endroit central où l'armée britannique stockait l'essence, l'huile de moteur et l'huile de graissage et les distribuait à ses personnels.
Mon grand-père est chargé des fournitures, y compris le carburant pour tous les véhicules. Il était le quatre-maître, donc c'est lui qui devait rebrousser chemin pour ramener le pétrole. Le lendemain matin, la compagnie devait procéder au prochain lieu. Il faudra absolument apporter l'essence pour tous les véhicules cette nuit, afin de marcher en avant le matin, comme d'habitude. Il le faudra traverser une distance de quatre-vingts et demi kilomètres pour atteindre le dernier point POL. Avec quatre soldats, il est sorti au point POL.

Trente-deux kilomètres sur le trajet, les Japonais tenait en embuscade aux Indiens. Tout d'un coup, le rafale de mitrailleuse sonnait dans l'air. L'ennemi, profitant des forêts épaisses en Birmanie s'est caché dans les branches des arbres. Quand le camion conduire par le jeune quatre-maître Waran les passait ils ouvraient le feu sur les militaires indiens.

« Arrêtez ! Il nous faut arrêter et nous cachez dans les fossés. Dès que l'ennemi va croire que nous sommes morts, nous pouvons sortir et avancer encore. » conseillait l'homme dans le siège passager, un soldat bien expérimenté.
Le camion arrêté au bord de la rue, les cinq hommes sont quittés le véhicule et se sont cachés dans les fossés au long de la rue. Mon grand-père me dit qu'il pensait en ce moment qu'il n'a plus longtemps à vivre.
Les militaires se sont accroupis dans la tranchée. Le silence pèse lourd. Est-ce que l'ennemi est parti ? Personne ne peut dire s'ils sont hors de danger.
Quatre-maître Waran avait son pistolet avec lui. Il y avait cinq cartouches. Il tirait cinq coups de feu afin d'attirer l'attention de l'ennemi et de déterminer s'ils sont vraiment partis.
Il n'avait pas de réaction.
Lentement, avec précaution, les militaires sortaient du fossé et approchait son camion.
Tac-a-tac ! Tac-a-tac !
Les mitrailleurs muets font encore un bruit effrayant ! Les Indiens retraitaient en désordre et se remettait à l'abri de la tranchée. Il n'y avait plus de cartouches pour le pistolet. Le camion reste dans la rue, une cible grande et trop visible. Pas de question d'en rentrer et enfuir quand l'ennemi pouvaient le cibler si facilement...
Alors, les militaires indiens se demandaient, que fait-on maintenant ?
L'homme du rang le plus supérieur, le jeune quatre-maître farfouillait dans sa musette militaire, ce qu'il portait par bonne chance. Il retrouvait beaucoup de choses, y incluant des allumettes et les bandes de 'Bicat', une sorte de munition destinée à la formation de tirage. Le caractère principe de bandes de 'Bicat', c'était qu'ils font un grand bruit lorsqu'ils explosent.
Un homme malin et entreprenant, mon grand-père envisageait un plan d'action sur-le-champ. Il a enflammé les bandes 'Bicat' et les est jeté vers les soldats japonais. Le grand bruit a créé l'illusion que les Indiens sont lourdement armés. Se croyant débordés, les Japonais sont retraités, en lançant des insultes.

Les militaires indiens ont procédé au point POL à la borne 5. Les fûts en acier rempli de pétrole, la petite compagnie indienne est partie vers le camp. Elle y est arrivée six heures du matin. Quand les cinq militaires sont retournés, le commandant entendait tout ce qu'est passé pendant la nuit. Il a félicité chaleureusement mon grand-père,
le responsable de l'expédition, pour sa présence d'esprit.
C'est ainsi que mon grand-père survivait, sans les munitions, une attaque des Japonais et revenait sain et sauf.



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Monday 30 September 2013

EN AVANT !

Un des militaires qui participaient à la campagne de Birmanie, mon grand-père a vécu un véritable calvaire. Le voyage par la route, en particulier, était une épreuve du feu.
Mon grand-père partait en Birmanie en conduisant son grand camion très prudemment. Il marchait d'une vitesse lente à cause d'être inexpérimenté.
La rue de Tiddim, une rue qui a fait des milliers de morts était sur la route. Cette route de montagne étroite, d'un larguer de trois mètres, à peu près, avait des virages tortueux. De plus, cette route en corniche se donne au flanc d'une haute falaise accidentée. La rivière Irrawady s'écoule au cours rapide au bas de la falaise. Les militaires dans les véhicules qui se glissaient sur la route et tombait dans la rivière n'avaient aucun chance d'être secourir. C'était impossible de récupérer les véhicules et de sauver la vie des malheureux qui sont tombés dedans. Les cadavres gonflés et puants des soldats Alliés et des soldats japonais de l'autre côté, ceux qui flottaient dans la rivière au-dessous, rendait témoignage du danger auquel ils sont confrontés.
Le jeune quatre-maitre Waran, conducteur novice, avançait centimètre par centimètre dans la rue létale. Il voyait devant ses propres yeux les camions qui tombaient dans la rivière Irrawady et les camarades qui y sont laissés mourir. Il essayait de faire attention à la rue et en marchant sur les oeufs, il a réussi à la traverser.

Ainsi, il procédait, en dépassant les horreurs de la guerre qui lui introduisaient à la réalité de sa situation, aux forêts pluviales de la Birmanie. Les conducteurs novices perdre la route assez souvent. Si on est dans les forêts épaisses, c'est simple de s'y perdre, surtout si on est le dernier de véhicules d'un convoi. Il a fait fausse route. Puis, il a mal évalué le larguer du pont qu'il fallût traverser. Le pneu arrière du camion se décroche au bord du pont étroit et le camion se penche vers le fossé. Heureusement, un sergent militaire britannique était de garde là-bas.

« Hé, Johnny ! Qu'est-ce que tu fais là ? » il lui l'hélait.
Dans l'armée britannique d'alors, l'on appelait les soldats par le nom générique de « Johnny », un nom anglais très commun. Jusqu'à maintenant cette tradition est suivie dans l'armée indienne, surtout par les militaires vieux et la génération nouvelle des militaires (dont les pères et les grand-pères étaient aussi dans l'armée). Ils utilisent encore le sobriquet « Johnny » quand ils parlent des soldats.
« Au secours, monsieur ! Mon camion est coincé !  » le jeune quatre-maître Waran expliquait au sergent.
Le sergent appelait immédiatement une dépanneuse, ce qu'on appelait un « break-down » en argot dans l'armée britannique de l'Inde en cette époque. Le camion était remis sur la route.
« Tu es maintenant dans le territoire occupé par l'ennemi. Tu n'aurais pas dû tourner là, cela n'était pas la bonne route. Les Japonais avance en devant...ils t'approche ! Allez, sortez d'ici, vite ! Sauve qui peut ! » le sergent lui exhortait.
M. Waran, père de deux enfants, tournait son camion tout de suite et le conduisait si vite que possible afin de s'éloigner à ses ennemis.
Ça fait huit heures du soir quand il arrivait au camp. Tout le monde l'a accueilli avec grande joie. Ses camarades sont aussi étonnés qu'il s'est échappé les Japonais.
« On était sûr que tu es fait captive par des troupes japonaises ! » ils exclamaient.
C'était comme ça que mon grand-père frisait d'être fait un prisonnier de guerre.  

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Wednesday 25 September 2013

À LA GUERRE !

La plupart des gens racontent les histoires épouvantables des horreurs de la guerre. Mon grand-père les appelait « mes aventures dans la Deuxième Guerre Mondiale » et de les raconter à un groupe de ses petits-fils et petites-filles (sans les aspects violents qui les rendent inappropriés pour les enfants). Pour nous, ses petits-enfants, la plus intéressante est l'histoire de la campagne de Burmanie (Myanmar) pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Général Slim était le général d'armée de la 14e armée qui comprisait les forces du Commonwealth. Il est chargé de mener la campagne à reprendre la Burmanie, qui était saisi par les Japonais. Mon grand-père, postait à Dehu Road à la ville de Pune en Inde à ce temps-ci, recevait l'ordre d'aller à la ville de Ranchi, près du bord de l'Inde et le Burmanie . Il devait procéder de Ranchi au Burmanie.
Quand on est centenaire, c'est naturel d'être désorienté. Mon grand-père dit parfois que c'est lui qui a adopté le nom de Waran, puis utilisé par l'armée britannique et parfois que le nom Kavaseri Krishnaiyer Venkateswaran, ou bien K. K. Venkateswaran, est abrégé en « Waran » par son supérieur, le commandant britannique qui s'appellait Heptinstall. L'histoire du commandant Heptinstall est l'histoire qu'il nous raconte la plupart du temps. Dès qu'il faudra une explication de son nom, ce qui est devenu presque méconnaissable à cause de cette coupure, je vous présente, en suivant les lois de l'étude de l'histoire, le conte qui me semble le plus croyable.
Le commandant Heptinstall, l'officier qui commandait le mouvement à la Burmanie , n'arrivait pas à prononcer son nom. Donc il l'a coupé en deux. Son nom « Venkates-waran »  est changé à « V. Waran »; la première partie du nom est transformé en initiale.

Un jour, le commandant Heptinstall appelait mon grand-père tout d'un coup. « Hé, Waran ! Conduit le camion avec le ravitaillement au camp ! »
« Mais, Monsieur, je ne sais pas comment conduire une voiture ! » Le jeune quatre-maître disait d'un air consterné.
« Je m'en fiche de cela ! J'ai cinquante camions, mais je n'ai que trente camionneurs. Tu dois le faire, il n'y a pas de choix. » commandant Heptinstall répondait.
« Je n'ai même pas un permit de conduire » mon grand-père protestait.
Le commandant Heptinstall signait sur-le-champ une feuille de papier qui lui autorisait de conduire une voiture. Il l'a donné au jeune Waran en place d'un permis de conduire.
Le voyage à la Burmanie commencerait en deux jours.
Il faut dire que le commandant Heptinstall n'était pas un homme injuste. En fait, mon grand-père m'explique spécifiquement que son commandant faisait ce qu'il fallût. Le commandant Heptinstall est ordonné de marcher à la Burmanie et il devait seulement exécuter l'ordre en tout cas. Pas de question de désobéir à un ordre - la loi militaire l'interdit très strictement. Ça reste une partie essentielle du code de conduite dans l'armée de la terre d'hier et d'aujourd'hui. Le commandant savait qu'il dût le faire, quoi qu'il arrive. Cette guerre qui accablait le monde exigeait toujours trop. Les militaires de l'armée de la terre, comme les soldats partout, ont fait l'impossible avec presque rien, dans les situations difficiles, voir insoutenables.
En attendant, quatre-maître Waran devait apprendre à conduire un camion au moyen des leçons de conduite théorique..il n'avait pas l'autorisation qui lui permettra de pratiquer à conduire un camion « pour de vrai ». Donc mon grand-père demandait de l'aide à son supérieur, l'adjudant-chef qui était un ami. L'adjudant-chef sauvais bien comment conduire une voiture. Les deux hommes s'asseyaient dans le camion stationnaire ; le jeune quatre-maître Waran est installé au poste de conduit et l'adjudant-chef sur le siège passager en lui démontrant les freins, l'accélérateur et l'embrayage et leur fonctionnement. Mon grand-père faisait bouger le levier de vitesses dans le camion immobile, afin d'apprendre et de pratiquer, tout d'un coup, comment engager le premier rapport, le deuxième rapport, le troisième rapport et la marche arrière. Dans deux jours, il faudrait devenir si expert qu'il pouvait conduire un grand camion d'un pays à l'autre ! Un homme d'esprit indomptable qui est un des plus grands optimistes du monde est mis par un caprice du destin dans une situation qui leur a donné la chance d'exceller dans la vie.
Ainsi mon grand-père conduisait pour la première fois dans la vie, au poste de conduit d'un camion militaire de trois tonnes, au beau milieu d'une guerre, naviguant à l'aide des points de repère indiqué sur une carte. De plus, son camion, chargé de tout le ravitaillement pour les militaires, marchait en dernier place en convoi d'environ 2000 véhicules de différents types et tailles variées. Le convoi se roulait de 8 h à 18 h, alors mon grand-père, jeune conducteur novice, conduisait toute la journée pendant le voyage d'un mois et demi. Ils s'arrêtaient aux nuits aux haltes prévues en chemin et dressaient le camp.
Voilà comment mon grand-père apprenait à conduire une voiture.

On peut imaginer que cette expérience lui découragera de conduire. En revanche, il conduisait une motocyclette destinée aux ados (ou les gens qui ont l'esprit d'un adolescent, comme mon grand-père) jusqu'à qu'il avait 92 ans.

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Wednesday 18 September 2013

LA GUERRE EN IRAK, 1941

C’était l’année 1941. Les Alliés luttent contre les forces d’Hitler tout autour du monde. 70 ans avant la crise d’essence et le terrorisme, mon grand-père est allé lutter dans la première des guerres en Irak.
La 5e Division Indienne (5th Indian Division) était une force bien connue qui a fait ses preuves dans la Deuxième Guerre Mondiale. Mon grand-père été affecté à l’étranger au port de Basra afin de rejoindre cette force formidable.
Les militaires sont partis au port de Bombay (Mumbai) au côté ouest de l'Inde au mois de juin 1941. Ils ont voyagé par mer et les soldats indiens, les plus humbles des militaires, voyageaient sous le pont. La mousson était en plein cours et la pluie torrentielle s'est abattue sans cesse contre le vaisseau sur l'océan agité. Les soldats indiens, qui n'ont voyagé jamais de sa vie en bateau, souffrent énormément du mal de mer. La mer ballottait le vaisseau, les passagers en bas en sentait chaque impact, soit petit ou grand. Ces passagers sont plus touchés à cause d'être sous le pont où les vagues touchaient directement le vaisseau. De plus, les bombardiers d'Hitler lâchaient les bombes sur tout ce qui essaye de traverser l'océan. Les voies maritimes usuelles sont ciblée par les bombardiers ennemis. Le trajet zigzaguant adopté dans le but d'éviter les bombardiers faisait les délais. Normalement, ça fait quatre jours d'aller de Mumbai à Basra par bateau. Mais à cause de la guerre, ce voyage par mer est devenue un cauchemar qui durait 14 jours. De plus, la nourriture était horrible - ils cuitaient les pains sur un charbonnier au bord du vaisseau. En mangeant les pains mi-cuites, mi-brulés et en suçant les citrons, les soldats sont enfin arrivés à son destin....le  port de Basra en Irak.
À Basra, ils ont trouvé des milliers de tentes plantés sur le sable du désert, façon militaire. Aux nuits, on éteindrait les lumières pour éviter d'être repérés par l'ennemi. C'était devenu habituel de se perdre en route de sa tente. Après le diner, donc chaque soldat devait identifier sa propre tente. Facile de s'y perdre, parce que les tentes se ressemblent toutes ! Il se passait très souvent que mon grand-père, en retournant avec son assiette après le dîner, ne pouvait pas identifier sa tente dans l'obscurité. Il se passait trop souvent qu'il faudrait une recherche longue et épuisante afin d'arriver à sa tente la nuit. Il devait compter les colonnes des tentes et aussi compter les tentes (qui n'étaient pas marquées). Ainsi il a formulé une stratégie d'arriver à la colonne correcte et de trouver de suite sa tente en le comptant le nombre. Il était de plus un manque de nourriture végétarienne dans cette petite ville dans le désert, où la population locale était carnivore. Les repas comportaient d'une espèce d'herbe comestible indigène qui avait un goût terrible. On le faisait bouillir à l'eau à créer un repas visqueux, généreusement parsemé du sable qui se retrouvait dans les bottes, les vêtements, les yeux et les cheveux - bref, partout !

Le camp à Basra était néanmoins, le premier degré sur la voie de mon grand-père. Les miracles qui ont la tendance de se produire à bénéficier cet exubérant homme lui a livré à Baghdad, la capitale d'Irak. La compagnie campait là-bas et mon grand-père avait de la chance de prendre du galon. Ses trois galons remplacaient par une étoile, il devenait un « Jamadar Quartermaster », un rang équivalent au quartier-maître, un personnage important chargé de gestion du ravitaillement.
À ce temps-ci, Baghdad était une ville grande et chic. Mon grand-père s'occupe de bonnes provisions d'alimentation de toute sorte, y compris des cigarettes de la marque Woodbine, d'alcool et du lait douce en boîtes. Son assiette a changé tout de coup ; l'horrible ragout d'herbes visqueux remplacé par le lait concentré sucré de goût douce et agréable !
Dans le délai de six mois de son arrivée en Irak, la 5e division indienne a été postée encore en Inde. La 5e Division y est allée dans le but de lutter contre la force allemande qui avançaient du nord de l'Afrique. Le bataillon de chars, la Division Panzer (le char s'appellait « Panzer » ), est avancé jusqu'à El Alamein, un petit lieu situé au désert du nord de l'Afrique. Ils y ont placé des mines terrestre qui pouvait détruire les forces indiens qui voulaient réclamer ce territoire qu'ils ont conquis.
Mais le malheur d'allemands ! Un manque d'essence les a arrêtés dans les traces. Ils ne pouvaient pas procéder à Irak. Les Allemands devaient abandonner leurs chars dans le désert et battre la retraite. Quand l'ennemi a retraité, il n'était rien de plus à faire pour la force indienne. Mon grand-père n'avait pas d'occasion de confronter les Allemands. Il retournait à l'Inde, un soldat déçu parce qu'il n'a pas combattu.

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Wednesday 10 July 2013

GRAVIR LES ÉCHELONS

Après qu'il s'est engagé dans la force indienne de l'armée britannique, mon grand-père doit retourner chez lui, afin de le révéler à son père étourdi. Son père lui a promis encore qu'il arrangera un poste supérieur pour lui. Il lui priait de rester sauf et son à la maison de ses ancêtres, avec son papa. Mais enfin, il a réalisé que la nature de son fils lui pousse encore et toujours vers l'aventure, alors il lui a dit adieu de mauvais gré.
Mon grand-père, équipé d'un sac de l'armée qui contenait l'uniforme en kaki, un chapeau et les bottes, commençait sa carrière militaire. Pendant les deux premiers mois, les bleus creusaient des tranchées et faisaient bouger le ravitaillement. En fait, ces travaux manuels durs lui ont préparé pour la guerre. La formation sur les armes légères et de petit calibre était également obligatoire pour tous les bleus. Ils émargent à 10 rupees (l'argent indien) le mois, un bon salaire à l'époque.
Tous les blues ont obtenu une formation à la carabine, au pistolet et aussi au pistolet-mitrailleur Sten (le pistolet-mitrailleur Sten était une arme utilisée à grande échelle dans la Deuxième Guerre mondiale). Après avoir deux mois de formation au tir, l'armée a attribué à chaque recrue une position en fonction de son aptitude. Mon grand-père est ainsi devenu un « Sepoy Storekeeper » - cet-à-dire, un ravitailleur subalterne.
Mon grand-père travaillait fort, sans se plaindre, mais il souffrait à cause de l'alimentation. Krishna Nayar et mon grand-père sont venus de Kerala, une région où on mange du riz. Les deux amis n'ont pas l'habitude de manger du pain azyme du blé entier (les chapatis) et les haricots secs (dal) sans tamarin. C'est en fait la nourriture typique du nord de l'Inde, ce que l'armée considérait comme l'alimentation indienne générique et ce qu'elle servait à tous les personnels militaires d'origine indienne.
Mais, ça vaut la peine d'avoir la patience ! Un peu plus tard, il y avait des examens afin de choisir les gens qui méritent de prendre les galons. Mon grand-père a non seulement réussi l'examen, mais il s'est aussi adjugé la première place à l'examen, ce que 600 candidates ont passé. Mon grand-père en est très fier. Il a avancé trois rangs à la fois. Il a également reçu une grosse augmentation de salaire. C'était comme ça qu'il gagnait 70 rupees le mois au bout de trois mois dans l'armée. Son père à Kerala a reçu un bon surprise quand mon grand-père lui envoyait tout son salaire !
Ainsi, mon grand-père prenait des galons.
Plus tard, il était en poste à l'arsenal à Allahabad au nord de l'Inde. Là-bas, il était, pour la première fois dans sa vie, une victime de la discrimination raciale. À cet établissement militaire, il y avait des officiers, des sergents et des soldats britanniques qui travaillaient avec des personnels militaires indiens. Les britanniques gagnaient un salaire sept fois plus élevé que cela des indiens du même rang. Les mêmes trois galons lui apporte beaucoup plus d'argent. Les britanniques parlaient aux indiens de façon impoli. « Sacré indiens ! » ils leurs appelaient. Mon grand-père se sentait gravement insulté, mais il n'avait pas de choix - il est obligé de tout souffrir en silence car dans l'armée, comme toujours, il n'a pas de question de lutter contre ses camarades. 
La discrimination raciale a été pratiquée avec cérémonie et de manière officielle. Les indiens et les britanniques ne mangeaient pas à la même table, voire au même mess, comme dans le régime d'apartheid à l'Afrique. Ces souvenirs restaient longtemps dans la tête de mon grand-père. Dès qu'il est de la nature positive, il en tirait l'inspiration de s'améliorer et de réussir en dépit de cette discrimination.
Beaucoup plus tard, après que l'Inde a gagné son indépendance, quelques officiers britanniques ont opté de rester en Inde et de servir jusqu'à la retraite. Mon grand-père avait l'occasion de lui entraîner sur les véhicules. Il n'était pas ingénieur, mais il étudiait son sujet avec diligence et s'en renseignait sur tous les aspects. Il était le seul sergent qui était entraîneur de transport militaire (MT) et qui enseignait un cours des officiers d'un grade très supérieur - les colonels et lieutenants-colonels. Le commandant s'est assis à l'arrière de la classe afin de le superviser soi-même.
« Mais vous êtes indien ! Comment le faites-vous si bien ? » Un des étudiants a remarqué. On peut dire que cette question était offensante pour les indiens. À ce temps-ci, cependant, cette exclamation naïve montrait une vraie appréciation. Mon grand-père a eu, enfin, la satisfaction d'avoir une déclaration de la part d'un anglais qu'il était aussi compétent qu'un homme blanc. Un homme qui venait d'un pays récemment libéré de la domination coloniale a franchi en ce moment, les préjuges coloniales. Ça, c'était un triomphe.

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