Monday 30 September 2013

EN AVANT !

Un des militaires qui participaient à la campagne de Birmanie, mon grand-père a vécu un véritable calvaire. Le voyage par la route, en particulier, était une épreuve du feu.
Mon grand-père partait en Birmanie en conduisant son grand camion très prudemment. Il marchait d'une vitesse lente à cause d'être inexpérimenté.
La rue de Tiddim, une rue qui a fait des milliers de morts était sur la route. Cette route de montagne étroite, d'un larguer de trois mètres, à peu près, avait des virages tortueux. De plus, cette route en corniche se donne au flanc d'une haute falaise accidentée. La rivière Irrawady s'écoule au cours rapide au bas de la falaise. Les militaires dans les véhicules qui se glissaient sur la route et tombait dans la rivière n'avaient aucun chance d'être secourir. C'était impossible de récupérer les véhicules et de sauver la vie des malheureux qui sont tombés dedans. Les cadavres gonflés et puants des soldats Alliés et des soldats japonais de l'autre côté, ceux qui flottaient dans la rivière au-dessous, rendait témoignage du danger auquel ils sont confrontés.
Le jeune quatre-maitre Waran, conducteur novice, avançait centimètre par centimètre dans la rue létale. Il voyait devant ses propres yeux les camions qui tombaient dans la rivière Irrawady et les camarades qui y sont laissés mourir. Il essayait de faire attention à la rue et en marchant sur les oeufs, il a réussi à la traverser.

Ainsi, il procédait, en dépassant les horreurs de la guerre qui lui introduisaient à la réalité de sa situation, aux forêts pluviales de la Birmanie. Les conducteurs novices perdre la route assez souvent. Si on est dans les forêts épaisses, c'est simple de s'y perdre, surtout si on est le dernier de véhicules d'un convoi. Il a fait fausse route. Puis, il a mal évalué le larguer du pont qu'il fallût traverser. Le pneu arrière du camion se décroche au bord du pont étroit et le camion se penche vers le fossé. Heureusement, un sergent militaire britannique était de garde là-bas.

« Hé, Johnny ! Qu'est-ce que tu fais là ? » il lui l'hélait.
Dans l'armée britannique d'alors, l'on appelait les soldats par le nom générique de « Johnny », un nom anglais très commun. Jusqu'à maintenant cette tradition est suivie dans l'armée indienne, surtout par les militaires vieux et la génération nouvelle des militaires (dont les pères et les grand-pères étaient aussi dans l'armée). Ils utilisent encore le sobriquet « Johnny » quand ils parlent des soldats.
« Au secours, monsieur ! Mon camion est coincé !  » le jeune quatre-maître Waran expliquait au sergent.
Le sergent appelait immédiatement une dépanneuse, ce qu'on appelait un « break-down » en argot dans l'armée britannique de l'Inde en cette époque. Le camion était remis sur la route.
« Tu es maintenant dans le territoire occupé par l'ennemi. Tu n'aurais pas dû tourner là, cela n'était pas la bonne route. Les Japonais avance en devant...ils t'approche ! Allez, sortez d'ici, vite ! Sauve qui peut ! » le sergent lui exhortait.
M. Waran, père de deux enfants, tournait son camion tout de suite et le conduisait si vite que possible afin de s'éloigner à ses ennemis.
Ça fait huit heures du soir quand il arrivait au camp. Tout le monde l'a accueilli avec grande joie. Ses camarades sont aussi étonnés qu'il s'est échappé les Japonais.
« On était sûr que tu es fait captive par des troupes japonaises ! » ils exclamaient.
C'était comme ça que mon grand-père frisait d'être fait un prisonnier de guerre.  

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