Monday 4 November 2013

LA GUERRE SINO INDIENNE


En 1962, la guerre est arrivée aux frontières indiennes. La nouvelle armée de l'Inde indépendant est envoyée au NEFA (la région nord-est) près du bord de la Chine, afin de défendre le pays récemment libéré, contre l'invasion chinoise. Mon grand-père était un des militaires qui ont décidé de continuer de servir dans l'armée de la nation après qu'elle était livrée de l'esclavage des Angleterres. Il faisait partie, donc, de la force qui est délégué à lutter contre les Chinois.
Quand la guerre a éclaté, mon grand-père est stationné à Rourkee, une petite ville au nord de l'Inde. En attendant la nouvelle, il est parti immédiatement à la frontière, selon ses ordres. Sa jeune famille s'est débrouillé. Sa femme et ses deux fillettes les plus jeunes qui sont encore chez eux (les deux fils adolescent sont allés en internat) faisaient les valises et partaient à la ville de Chennai au sud de l'Inde, où les relations de mon grand-père habitait.
En attendant, les militaires, y compris mon grand-père, sont commandés de rejoindre l'action au front de la guerre. Le camp est situé à l'altitude de 6096 mètres au-dessus du niveau de la mer. À la distance de six kilomètres et demi du col de la montagne, la compagnie s'arrêtait. Il faisait vraiment trop froid là-bas, c'est vrai, mais le manque d'oxygène dans l'air était le plus grand problème pour les soldats qui sont, pour la plupart, natifs des régions d'un climat chaud. À cause du manque de l'oxygène il devait mettre deux fois l'effort pour la moindre chose. 
Les soldats ont placé ses tentes et établis le camp. Puis, crevées par ses efforts, ils sont passés la journée dans le lit, parce que ses poumons ne sont pas encore habitués à l'air raréfié de haute montagne. Les petits brasiers plein de charbons ardents sont sanglé du ventre entre les sous-vêtements et l'uniforme pour se réchauffer.
De l'autre côté de la frontière, les Chinois faisaient le linguiste. Ils lançaient les insultes en hindi (la langue officielle de l'Inde).
« Salopards ! Sales bêtes ! » ils crieraient en hindi.
De son part, les Indiens répondraient aussi avec les insultes variées en hindi, dès que les Chinois semblaient comprendre cette langue. Mon grand-père le rappelle, mais sans se fâcher. Quand deux pays qui s'opposent partage la même frontière, c'est normal pour les soldats montés à la garde de lancer les insultes vers l'ennemi. Les vieux soldats le sauvent bien et il ne le prend pas au sérieux.
Mon grand-père le quartier-maître est chargé de préparer les repas pour tout le monde. Ce n'était pas si simple. Tout d'abord, il lui fallait obtenir les ravitaillements. Le camp est située dans les hautes montagnes, dans une région où les vivres sont parachutés. Ils roulaient vers le bas des montagnes et les soldats devaient les chercher et rapporter à la cuisine. Mon grand-père a détaché les soldats pour récupérer les vivres qui sont parsemé autour des montagnes.
Quand l'armée faisait parachuter les vivres, il devait prendre les précautions. Les citronnelles géants tombaient par terre avec une force redoutable. Si ces « bombes-légumes » atterriraient à la tête, ils pouvaient faire les morts. Les tomates aussi, elles tombaient par terre, mais avec les conséquences moins dangereuses. Il y avait aussi la question de la viande. Il pleuvait de chèvres - entre les vivres qui sont parachutés, il y avait les animaux vivants qui descendaient du ciel en bêlant. On devait les capturer, ramener à la cuisine et abattre avant qu'on pût commencer à préparer la cuisine.
Mais la pluie prenait parfois une forme plus agréable. Le rhum en bouteilles plastiques tombait assez souvent et les militaires chanceux qui sont en service pouvait en profiter. Pas mal de gens sont prêts à faire la tâche désagréable d'aller au loin, de traverser une distance de plusieurs kilomètres sur le terrain cahoteux et de chercher de partout afin d'être récompensé de ce prix précieux.
« Monsieur, j'offre mes services pour collectionner les vivres ! Choisissez-moi ! » les soldats diraient avec enthousiasme.
À la fin, pourtant, ils n'avaient pas la chance de combattre les Chinois. Mon grand-père, sévèrement déçu, l'a décrit d'un ton dédaigneux.
« On n'a rien fait là-bas - on n'a que retournait. »
Les soldats sont renvoyés à la région de Sikkim à nord-est et ils sont retournés chez eux.
C'était comme ça que mon grand-père faisait une petite partie de la grande guerre contre les Chinois.
Pour conclure, il me semble que la vie nous force à chercher notre bonheur. Ce que nous semble épouvantable cache souvent la félicité inattendue. Les gens rare qui ne les permettent pas de leur faire peur pourraient retrouver les expériences formidables. L'espérance de la joie la fait arriver.
Mon grand-père, un gars qui vient du sud de l'Inde, d'une famille où personne n'a jamais, même dans ses rêves les plus fous, penser de sortir de la région où l'on a grandi, est venu tout autour du monde et il est devenu ainsi le capitaine K.K.V. Waran, un officier avec les décorations militaires pour le service exceptionnel et les actes de courage.
C'est une histoire vraie, une histoire de cran et d'endurance. Mais je dirais que c'est plus qu'un conte simple de la guerre et de survie. C'est plutôt une histoire de bonheur et de la chance. La vie de mon grand-père fait preuve que la fortune sourit aux audacieux. Elle nous démontre en pratique, comment les situations difficiles, voir terribles, pourraient nous mener à la gloire. Ayez la bonne humeur et le courage quoi qu'il arrive - le destin vous fera le bonheur.

To read this, the final post in the series, in English, please visit: https://waranatwar.blogspot.com/2013/07/on-verge-of-war.html