Wednesday 25 September 2013

À LA GUERRE !

La plupart des gens racontent les histoires épouvantables des horreurs de la guerre. Mon grand-père les appelait « mes aventures dans la Deuxième Guerre Mondiale » et de les raconter à un groupe de ses petits-fils et petites-filles (sans les aspects violents qui les rendent inappropriés pour les enfants). Pour nous, ses petits-enfants, la plus intéressante est l'histoire de la campagne de Burmanie (Myanmar) pendant la Deuxième Guerre Mondiale.
Général Slim était le général d'armée de la 14e armée qui comprisait les forces du Commonwealth. Il est chargé de mener la campagne à reprendre la Burmanie, qui était saisi par les Japonais. Mon grand-père, postait à Dehu Road à la ville de Pune en Inde à ce temps-ci, recevait l'ordre d'aller à la ville de Ranchi, près du bord de l'Inde et le Burmanie . Il devait procéder de Ranchi au Burmanie.
Quand on est centenaire, c'est naturel d'être désorienté. Mon grand-père dit parfois que c'est lui qui a adopté le nom de Waran, puis utilisé par l'armée britannique et parfois que le nom Kavaseri Krishnaiyer Venkateswaran, ou bien K. K. Venkateswaran, est abrégé en « Waran » par son supérieur, le commandant britannique qui s'appellait Heptinstall. L'histoire du commandant Heptinstall est l'histoire qu'il nous raconte la plupart du temps. Dès qu'il faudra une explication de son nom, ce qui est devenu presque méconnaissable à cause de cette coupure, je vous présente, en suivant les lois de l'étude de l'histoire, le conte qui me semble le plus croyable.
Le commandant Heptinstall, l'officier qui commandait le mouvement à la Burmanie , n'arrivait pas à prononcer son nom. Donc il l'a coupé en deux. Son nom « Venkates-waran »  est changé à « V. Waran »; la première partie du nom est transformé en initiale.

Un jour, le commandant Heptinstall appelait mon grand-père tout d'un coup. « Hé, Waran ! Conduit le camion avec le ravitaillement au camp ! »
« Mais, Monsieur, je ne sais pas comment conduire une voiture ! » Le jeune quatre-maître disait d'un air consterné.
« Je m'en fiche de cela ! J'ai cinquante camions, mais je n'ai que trente camionneurs. Tu dois le faire, il n'y a pas de choix. » commandant Heptinstall répondait.
« Je n'ai même pas un permit de conduire » mon grand-père protestait.
Le commandant Heptinstall signait sur-le-champ une feuille de papier qui lui autorisait de conduire une voiture. Il l'a donné au jeune Waran en place d'un permis de conduire.
Le voyage à la Burmanie commencerait en deux jours.
Il faut dire que le commandant Heptinstall n'était pas un homme injuste. En fait, mon grand-père m'explique spécifiquement que son commandant faisait ce qu'il fallût. Le commandant Heptinstall est ordonné de marcher à la Burmanie et il devait seulement exécuter l'ordre en tout cas. Pas de question de désobéir à un ordre - la loi militaire l'interdit très strictement. Ça reste une partie essentielle du code de conduite dans l'armée de la terre d'hier et d'aujourd'hui. Le commandant savait qu'il dût le faire, quoi qu'il arrive. Cette guerre qui accablait le monde exigeait toujours trop. Les militaires de l'armée de la terre, comme les soldats partout, ont fait l'impossible avec presque rien, dans les situations difficiles, voir insoutenables.
En attendant, quatre-maître Waran devait apprendre à conduire un camion au moyen des leçons de conduite théorique..il n'avait pas l'autorisation qui lui permettra de pratiquer à conduire un camion « pour de vrai ». Donc mon grand-père demandait de l'aide à son supérieur, l'adjudant-chef qui était un ami. L'adjudant-chef sauvais bien comment conduire une voiture. Les deux hommes s'asseyaient dans le camion stationnaire ; le jeune quatre-maître Waran est installé au poste de conduit et l'adjudant-chef sur le siège passager en lui démontrant les freins, l'accélérateur et l'embrayage et leur fonctionnement. Mon grand-père faisait bouger le levier de vitesses dans le camion immobile, afin d'apprendre et de pratiquer, tout d'un coup, comment engager le premier rapport, le deuxième rapport, le troisième rapport et la marche arrière. Dans deux jours, il faudrait devenir si expert qu'il pouvait conduire un grand camion d'un pays à l'autre ! Un homme d'esprit indomptable qui est un des plus grands optimistes du monde est mis par un caprice du destin dans une situation qui leur a donné la chance d'exceller dans la vie.
Ainsi mon grand-père conduisait pour la première fois dans la vie, au poste de conduit d'un camion militaire de trois tonnes, au beau milieu d'une guerre, naviguant à l'aide des points de repère indiqué sur une carte. De plus, son camion, chargé de tout le ravitaillement pour les militaires, marchait en dernier place en convoi d'environ 2000 véhicules de différents types et tailles variées. Le convoi se roulait de 8 h à 18 h, alors mon grand-père, jeune conducteur novice, conduisait toute la journée pendant le voyage d'un mois et demi. Ils s'arrêtaient aux nuits aux haltes prévues en chemin et dressaient le camp.
Voilà comment mon grand-père apprenait à conduire une voiture.

On peut imaginer que cette expérience lui découragera de conduire. En revanche, il conduisait une motocyclette destinée aux ados (ou les gens qui ont l'esprit d'un adolescent, comme mon grand-père) jusqu'à qu'il avait 92 ans.

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