Saturday 5 October 2013

À L'ATTAQUE !

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, c'est normal pour les militaires de se trouvait en butte aux attaques. Mon grand-père a une histoire peu commune de l'expérience de combattre l'ennemi.
Ce jour-ci, mon grand-père a conduit le camion toute la journée. Il est arrivé enfin au camp à 18 h, complètement crevé. Il est justement arrivé que le commandant lui appelait.
« Waran ! On n'a plus d'essence. Allez le chercher du point POL »
Le point POL (Petrol, Oil and Lubricant) est un endroit central où l'armée britannique stockait l'essence, l'huile de moteur et l'huile de graissage et les distribuait à ses personnels.
Mon grand-père est chargé des fournitures, y compris le carburant pour tous les véhicules. Il était le quatre-maître, donc c'est lui qui devait rebrousser chemin pour ramener le pétrole. Le lendemain matin, la compagnie devait procéder au prochain lieu. Il faudra absolument apporter l'essence pour tous les véhicules cette nuit, afin de marcher en avant le matin, comme d'habitude. Il le faudra traverser une distance de quatre-vingts et demi kilomètres pour atteindre le dernier point POL. Avec quatre soldats, il est sorti au point POL.

Trente-deux kilomètres sur le trajet, les Japonais tenait en embuscade aux Indiens. Tout d'un coup, le rafale de mitrailleuse sonnait dans l'air. L'ennemi, profitant des forêts épaisses en Birmanie s'est caché dans les branches des arbres. Quand le camion conduire par le jeune quatre-maître Waran les passait ils ouvraient le feu sur les militaires indiens.

« Arrêtez ! Il nous faut arrêter et nous cachez dans les fossés. Dès que l'ennemi va croire que nous sommes morts, nous pouvons sortir et avancer encore. » conseillait l'homme dans le siège passager, un soldat bien expérimenté.
Le camion arrêté au bord de la rue, les cinq hommes sont quittés le véhicule et se sont cachés dans les fossés au long de la rue. Mon grand-père me dit qu'il pensait en ce moment qu'il n'a plus longtemps à vivre.
Les militaires se sont accroupis dans la tranchée. Le silence pèse lourd. Est-ce que l'ennemi est parti ? Personne ne peut dire s'ils sont hors de danger.
Quatre-maître Waran avait son pistolet avec lui. Il y avait cinq cartouches. Il tirait cinq coups de feu afin d'attirer l'attention de l'ennemi et de déterminer s'ils sont vraiment partis.
Il n'avait pas de réaction.
Lentement, avec précaution, les militaires sortaient du fossé et approchait son camion.
Tac-a-tac ! Tac-a-tac !
Les mitrailleurs muets font encore un bruit effrayant ! Les Indiens retraitaient en désordre et se remettait à l'abri de la tranchée. Il n'y avait plus de cartouches pour le pistolet. Le camion reste dans la rue, une cible grande et trop visible. Pas de question d'en rentrer et enfuir quand l'ennemi pouvaient le cibler si facilement...
Alors, les militaires indiens se demandaient, que fait-on maintenant ?
L'homme du rang le plus supérieur, le jeune quatre-maître farfouillait dans sa musette militaire, ce qu'il portait par bonne chance. Il retrouvait beaucoup de choses, y incluant des allumettes et les bandes de 'Bicat', une sorte de munition destinée à la formation de tirage. Le caractère principe de bandes de 'Bicat', c'était qu'ils font un grand bruit lorsqu'ils explosent.
Un homme malin et entreprenant, mon grand-père envisageait un plan d'action sur-le-champ. Il a enflammé les bandes 'Bicat' et les est jeté vers les soldats japonais. Le grand bruit a créé l'illusion que les Indiens sont lourdement armés. Se croyant débordés, les Japonais sont retraités, en lançant des insultes.

Les militaires indiens ont procédé au point POL à la borne 5. Les fûts en acier rempli de pétrole, la petite compagnie indienne est partie vers le camp. Elle y est arrivée six heures du matin. Quand les cinq militaires sont retournés, le commandant entendait tout ce qu'est passé pendant la nuit. Il a félicité chaleureusement mon grand-père,
le responsable de l'expédition, pour sa présence d'esprit.
C'est ainsi que mon grand-père survivait, sans les munitions, une attaque des Japonais et revenait sain et sauf.



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Monday 30 September 2013

EN AVANT !

Un des militaires qui participaient à la campagne de Birmanie, mon grand-père a vécu un véritable calvaire. Le voyage par la route, en particulier, était une épreuve du feu.
Mon grand-père partait en Birmanie en conduisant son grand camion très prudemment. Il marchait d'une vitesse lente à cause d'être inexpérimenté.
La rue de Tiddim, une rue qui a fait des milliers de morts était sur la route. Cette route de montagne étroite, d'un larguer de trois mètres, à peu près, avait des virages tortueux. De plus, cette route en corniche se donne au flanc d'une haute falaise accidentée. La rivière Irrawady s'écoule au cours rapide au bas de la falaise. Les militaires dans les véhicules qui se glissaient sur la route et tombait dans la rivière n'avaient aucun chance d'être secourir. C'était impossible de récupérer les véhicules et de sauver la vie des malheureux qui sont tombés dedans. Les cadavres gonflés et puants des soldats Alliés et des soldats japonais de l'autre côté, ceux qui flottaient dans la rivière au-dessous, rendait témoignage du danger auquel ils sont confrontés.
Le jeune quatre-maitre Waran, conducteur novice, avançait centimètre par centimètre dans la rue létale. Il voyait devant ses propres yeux les camions qui tombaient dans la rivière Irrawady et les camarades qui y sont laissés mourir. Il essayait de faire attention à la rue et en marchant sur les oeufs, il a réussi à la traverser.

Ainsi, il procédait, en dépassant les horreurs de la guerre qui lui introduisaient à la réalité de sa situation, aux forêts pluviales de la Birmanie. Les conducteurs novices perdre la route assez souvent. Si on est dans les forêts épaisses, c'est simple de s'y perdre, surtout si on est le dernier de véhicules d'un convoi. Il a fait fausse route. Puis, il a mal évalué le larguer du pont qu'il fallût traverser. Le pneu arrière du camion se décroche au bord du pont étroit et le camion se penche vers le fossé. Heureusement, un sergent militaire britannique était de garde là-bas.

« Hé, Johnny ! Qu'est-ce que tu fais là ? » il lui l'hélait.
Dans l'armée britannique d'alors, l'on appelait les soldats par le nom générique de « Johnny », un nom anglais très commun. Jusqu'à maintenant cette tradition est suivie dans l'armée indienne, surtout par les militaires vieux et la génération nouvelle des militaires (dont les pères et les grand-pères étaient aussi dans l'armée). Ils utilisent encore le sobriquet « Johnny » quand ils parlent des soldats.
« Au secours, monsieur ! Mon camion est coincé !  » le jeune quatre-maître Waran expliquait au sergent.
Le sergent appelait immédiatement une dépanneuse, ce qu'on appelait un « break-down » en argot dans l'armée britannique de l'Inde en cette époque. Le camion était remis sur la route.
« Tu es maintenant dans le territoire occupé par l'ennemi. Tu n'aurais pas dû tourner là, cela n'était pas la bonne route. Les Japonais avance en devant...ils t'approche ! Allez, sortez d'ici, vite ! Sauve qui peut ! » le sergent lui exhortait.
M. Waran, père de deux enfants, tournait son camion tout de suite et le conduisait si vite que possible afin de s'éloigner à ses ennemis.
Ça fait huit heures du soir quand il arrivait au camp. Tout le monde l'a accueilli avec grande joie. Ses camarades sont aussi étonnés qu'il s'est échappé les Japonais.
« On était sûr que tu es fait captive par des troupes japonaises ! » ils exclamaient.
C'était comme ça que mon grand-père frisait d'être fait un prisonnier de guerre.  

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