Thursday 10 October 2013

L'AIR DE LA GUERRE

La compagnie qui partait de l'Inde il y avait quarante-cinq jours, est arrivé enfin à sa destination. À la Birmanie, les militaires indiens ont trouvé les meilleures conditions de vivre. La fortune sourit aux audacieux. Mon grand-père, l'un des hommes le plus audacieux du monde, se trouvait dans une situation agréable, malgré qu'il soit en plein milieu de la guerre.
Il me faut spécifier ici que le jeune quartier-maître Waran, après avoir traversé les dures épreuves, se contentait de peu. Les petits bonheurs qui nous semblent normale en nos jours étaient de petites gâteries de ce temps où tout le monde endurait des privations. Dans une petite ville près d'un Pagaoda - ça veut dire un temple bouddhiste - à l'intérieur de la Birmanie, les militaires se trouvaient dans une situation beaucoup mieux que ce qu'ils attendaient.

Les nombreux immigrés d'origine indienne habitaient là-bas. Ils venaient de Kérala, au sud de l'Inde - la même région d'où mon grand-père est venu. Comme la plupart des Malayalees (les habitants de Kérala sont ainsi appelés) hors de son habitait naturel, les immigrés sont entrés dans le secteur alimentaire. Les Malayalees qui vivaient en Birmanie ont le sens des affaires, donc ils préparaient les plats indiens et allaient les vendre aux militaires indiens le dimanche matin. Chaque dimanche, les femmes arrivaient avec spécialités de la région du sud de l'Inde, par exemple, les boulettes de pâte font du riz et haricots sec, cuits en vapeur (les « idlis ») et les crêpes salés font de même pâte (les « dosas »), parfois bourrés d'un mélange épicé de pommes de terres (les « masala dosas
»).
Mon grand-père prenait le galon encore à ce lieu, une circonstance qui a apporté une félicité spéciale à cette période de son expérience de la campagne de Birmanie. Il est devenu intendant. Son meilleur ami, 
Major Bali, était son supérieur.
L'accommodation était beaucoup mieux pour les deux hommes du rang le plus supérieur. Ils partageaient un paillot en place des tentes auxquels ils se sont habitués. De plus, une unité de défense antiaérienne est stationnée de l'autre côté du mur de démarcation. Les soldats pouvaient détendre alors, en se sentant bien sécurisés contre les attaques aériennes par les bombardiers allemands.
Mon grand-père, qui a la tendance ignorer ce que lui ne plaît pas, se rigolait dans ce cadre plaisant. Malheureusement, le temps change tout. Le bonheur parfait ne dure pas éternellement.....

Il était un bon matin de dimanche. Le jeune intendant Waran et son ami le major Bali s'asseyaient hors de son paillot et prenaient son petit déjeuner. C'était un jour férié et il n'était rien à faire. Les deux hommes se doraient au soleil en mangeant les « masala dosas » achet
és d'une immigrée Malayalee. Dans le ciel, sept bombardiers marquaient avec insigne de l'armée indienne les survolaient et ils les regardaient, les bras croisés.
Tout d'un coup, les sept bombardiers descendaient et commençaient à bombardier en piqué le camp indien. Les premières des explosions des bombes lâchaient sur l'unité l'a pris par surprise. L'intendant Waran et major Bali ont laissé tomber son petit-déjeuner et se sont dépêchés aux tranchées. Ils se cachaient dans les tranchées jusqu'aux bombardiers sont partis.
Les batteries antiaériennes situés de l'autre côté du mur ne les ont pas protégés, parce qu'ils ont été dupés par l'insigne indien sur le fuselage des avions. En fait, l'insigne indien a été peint exprès sur les bombardiers allemands par l'ennemi afin de tromper les indiens. L'unité de défense antiaérienne est bernée par le camouflage. Lorsque l'unité devinait la stratégie des Allemandes, les bombardiers ont disparu.

Ce trucage a fait tant de destruction que soixante-dix ans après, mon grand-père n'arrive pas encore à le discuter. Le camp indien a été complètement démoli. Dans quelques minutes, vers trente véhicules sont brulés. L'attaque a fait vingt morts. Quand mon grand-père sortait de la tranchée, il trouvait qu'il était l'un des rares qui sont rescapé le bombardement. Le paillot est aplati et tous ses biens matériels, qui était dedans, sont détruits. L'intendant Waran, qui travaillait dans le rôle de quartier-maitre, pouvait facilement procurer de l'entrepôt un autre uniforme et les accessoires. Impossible d'ainsi remplacer les amis et les collègues.

En fait, il avait de la chance. Il aurait pu être à l'intérieur du paillot quand le camp a été bombardé.


Et mon grand-père arrivait à survivre le bombardement par les Allemands dans la Deuxième Guerre Mondiale.


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