Un
des militaires qui participaient à la campagne de Birmanie, mon
grand-père a vécu un véritable calvaire. Le voyage par la route,
en particulier, était une épreuve du feu.
Mon
grand-père partait en Birmanie en conduisant son grand camion très
prudemment. Il marchait d'une vitesse lente à cause d'être
inexpérimenté.
La
rue de Tiddim, une rue qui a fait des milliers de morts était sur la
route. Cette route de montagne étroite, d'un larguer de trois
mètres, à peu près, avait des virages tortueux. De plus, cette
route en corniche se donne au flanc d'une haute falaise accidentée. La rivière Irrawady s'écoule au cours rapide au bas
de la falaise. Les militaires dans les véhicules qui se glissaient
sur la route et tombait dans la rivière n'avaient aucun chance
d'être secourir. C'était impossible de récupérer les véhicules
et de sauver la vie des malheureux qui sont tombés dedans. Les
cadavres gonflés et puants des soldats Alliés et des soldats
japonais de l'autre côté, ceux qui flottaient dans la rivière
au-dessous, rendait témoignage du danger auquel ils sont confrontés.
Le
jeune quatre-maitre Waran, conducteur novice, avançait centimètre
par centimètre dans la rue létale. Il voyait devant ses propres
yeux les camions qui tombaient dans la rivière Irrawady et les
camarades qui y sont laissés mourir. Il essayait de faire attention
à la rue et en marchant sur les oeufs, il a réussi à la traverser.
Ainsi,
il procédait, en dépassant les horreurs de la guerre qui lui
introduisaient à la réalité de sa situation, aux forêts pluviales
de la Birmanie. Les conducteurs novices perdre la route assez
souvent. Si on est dans les forêts épaisses, c'est simple de s'y
perdre, surtout si on est le dernier de véhicules d'un convoi. Il a
fait fausse route. Puis, il a mal évalué le larguer du pont qu'il
fallût traverser. Le pneu arrière du camion se décroche au bord du
pont étroit et le camion se penche vers le fossé. Heureusement, un
sergent militaire britannique était de garde là-bas.
«
Hé, Johnny ! Qu'est-ce que tu fais là ? » il lui l'hélait.
Dans
l'armée britannique d'alors, l'on appelait les soldats par le nom
générique de « Johnny », un nom anglais très commun. Jusqu'à
maintenant cette tradition est suivie dans l'armée indienne, surtout
par les militaires vieux et la génération nouvelle des militaires (dont les
pères et les grand-pères étaient aussi dans l'armée). Ils
utilisent encore le sobriquet « Johnny » quand ils parlent des
soldats.
«
Au secours, monsieur ! Mon camion est coincé ! » le jeune
quatre-maître Waran expliquait au sergent.
Le
sergent appelait immédiatement une dépanneuse, ce qu'on appelait un «
break-down » en argot dans l'armée britannique de l'Inde en cette
époque. Le camion était remis sur la route.
«
Tu es maintenant dans le territoire occupé par l'ennemi. Tu n'aurais
pas dû tourner là, cela n'était pas la bonne route. Les Japonais
avance en devant...ils t'approche ! Allez, sortez d'ici, vite ! Sauve
qui peut ! » le sergent lui exhortait.
M.
Waran, père de deux enfants, tournait son camion tout de suite et le
conduisait si vite que possible afin de s'éloigner à ses ennemis.
Ça
fait huit heures du soir quand il arrivait au camp. Tout le monde l'a
accueilli avec grande joie. Ses camarades sont aussi étonnés qu'il
s'est échappé les Japonais.
«
On était sûr que tu es fait captive par des troupes japonaises ! »
ils exclamaient.
C'était
comme ça que mon grand-père frisait d'être fait un prisonnier
de guerre.